Béran, si peu classique

Tribune de Genève, 28-29 juin 2014, Rocco Zacheo

Il a étudié la physique, mais il s’est tourné vers la musique pour la dévorer en chef et pédagogue fervent.

On l’écoute parler et on pense à La grande vague de Kanagawa, tableau iconique du Japonais Hokusai. Comme l’écume de la toile, le verbe de Philippe Béran est à la fois intarissable et conquérant; il a l’apparence d’une dangereuse dé- ferlante mais dans les faits, il captive et envoûte le spectateur. Le chef d’orchestre genevois s’exprime comme il vit, dans un mouvement qui ne tient pas compte des limites de vitesse. Cette année, on l’aura vu sur tous les fronts, embarqué dans des projets pédagogiques – à l’opéra comme sur le symphonique – dans des ciné-concerts et ailleurs encore. Avant les vacances estivales, l’homme se pose pour se raconter. Vite et sans fourcher.

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